"Pas de père. Pas de mari. Pas de patron. Pas de Dieu." Cette phrase a été peinte à la bombe sur le mur à l'extérieur des salles de bain de l'un des cégeps que nous avons visités (une petite université de trois ans dans la ville). Bien qu'un seul étudiant ait pris le temps de réaliser ce graffiti, il représente l'idéologie de toute une génération de Québécois. Un peuple portant les cicatrices de l'oppression religieuse et politique, ils sont laissés avec un soupçon que Dieu pourrait 1.) exister et 2.) être appelé "Père".

Nous sommes arrivés à HEC Montréal, une autre université, après un long périple à travers la ville. Heureusement, le système de transport en commun nous a placés à quelques pâtés de maisons seulement du seuil du campus, et même si nous étions fatigués par une longue journée, tout le monde était dégrisé par le temps passé là-bas.

Il n'y a rien de doux dans la haine de l'Évangile sur ces campus oubliés. Bien que " mort dans ses péchés et ses offenses " soit la réalité de la vie sans Jésus dans n'importe quel contexte, à HEC Montréal, et dans les autres campus que nous avons visités, ils étaient fiers de leur rébellion devant Dieu.

Le vrai Jésus, celui que nous trouvons dans les Écritures, est pratiquement inconnu ici. Relisez cette dernière phrase. Les enjeux sont élevés, et l'heure est venue pour nous d'apporter la lumière de la grâce de l'Évangile dans des endroits convaincus que Dieu est, au mieux, un concept auquel il faut croire, et au pire, un tyran en colère auquel il faut échapper.

En ferez-vous partie ?

Selon Apocalypse 7:9-10, Dieu attirera à lui des gens de toutes les tribus, y compris les Québécois. Nous nous tiendrons autour du trône de Dieu en adorant pour l'éternité, et la vérité terrifiante/incrédible est qu'il choisit de nous utiliser pour porter le message de l'Évangile aux Québécois et au-delà. Je suis convaincu qu'il n'y a rien de plus important. Nous devons nous engager à envoyer des personnes, des ressources et des prières pour que ces campus oubliés soient atteints. La question qui reste est la suivante : ferez-vous partie de cet effort ?